Le Parti socialiste se félicite du choix opéré par les membres du Jury du Prix Nobel de récompenser conjointement et collectivement les chercheurs du GIEC et le Vice Président Al Gore en leur décernant le prix Nobel de la Paix 2007.
Les premiers ont en effet établi scientifiquement, après plus de 20 années de travail, la réalité du rôle déterminant de l’activité humaine sur les dérèglements climatiques qui mettent en danger la vie sur terre.
Le second a accéléré la prise de conscience de la gravité de ce danger par son implication personnelle, en s’adressant directement au public, tant au moyen d’un film impressionnant “Une vérité qui dérange”, réalisé sur ses deniers, que par le tour du monde qu’il a effectué pour le présenter et l’expliquer.
Le Parti socialiste souhaite vivement que ce prix Nobel ait un effet de levier sur les décisions qui doivent être prises à tous niveaux pour enrayer les émissions de gaz à effet de serre.
A la veille du Grenelle de l’environnement, en France, il demande au gouvernement de s’engager véritablement dans cette voie et s’inquiète de l’extrême timidité des mesures envisagées telles qu’apparues dans la “feuille de route” délivrée hier au groupe de liaison chargé de préparer les décisions finales (absence totale de fiscalité écologique comme de financement, report en fin d’année des décisions programmatiques notamment).
Communiqué du Parti Socialiste